Luc 7, 18 à 35

[Chaque jour les Écritures, année 4, 13 mai]

De la prison où Hérode l’avait enfermé (chap. 3, 20), Jean le baptiseur envoie vers Jésus deux de ses disciples pour s’enquérir à Son sujet. À travers la question posée, transparaissent ses doutes et son découragement. Il avait annoncé le royaume, et c’est la prison qu’il a obtenue. Vraiment est-il possible que Jésus soit « celui qui vient » ? — Bien des personnes, considérant l’état actuel de l’Église, la persécution des croyants dans de nombreux pays, et l’indifférence du monde à l’égard de l’évangile, en viennent à douter de la puissance du Seigneur et de Son règne. Mais ce dernier ne s’établira pas avant l’enlèvement de l’Église et l’accomplissement des événements prophétiques. — Les œuvres de Jésus se chargent de répondre à la question des deux messagers. — Jean avait rendu témoignage au Seigneur. Maintenant c’est le Seigneur qui, devant les mêmes foules, rend témoignage à Jean. Et Il montre avec tristesse quel accueil le ministère du précurseur et le sien ont rencontré auprès de « cette génération » privilégiée (v. 31). Ni les complaintes de Jean (ses appels à la repentance) ni les bonnes nouvelles du Sauveur qui devaient produire la joie et la louange n’avaient trouvé d’écho auprès de la masse du peuple et de ses chefs.