Luc 7, 36 à 50

[Chaque jour les Écritures, année 4, 14 mai]

Bien différent du publicain Lévi au chapitre 5 (v. 29), Simon le pharisien a aussi convié le Seigneur à sa table. Il pensait peut-être en recevoir de l’honneur, mais c’est une humiliante leçon que Jésus va lui donner. Voici qu’une femme connue pour sa vie de péché s’est introduite dans la maison. Elle répand aux pieds de Jésus, avec l’hommage de son parfum, d’abondantes larmes de repentir. C’est cette pécheresse, et non le pharisien Simon, qui rafraîchit et restaure le cœur du Sauveur. Car elle a conscience de sa grande dette envers Dieu et elle vient à Jésus dans le seul état convenable : avec un cœur brisé et humilié (Ps. 51, 17). Avant d’adresser à cette femme la parole de grâce qu’elle attend, le Seigneur a « quelque chose à dire » à Simon dont Il connaît les pensées secrètes. Que de fois nous pourrions entendre notre nom à la place de celui de Simon. « J’ai quelque chose à te dire à toi aussi », déclare le Maître à tel ou tel d’entre nous : Tu te compares peut-être avantageusement à d’autres qui n’ont pas reçu comme toi une éducation chrétienne, mais ce qui compte à mes yeux c’est l’amour pour moi et les preuves qui m’en sont données. — Puissions-nous discerner combien il nous a été pardonné pour aimer davantage notre Sauveur !