Luc 8, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 4, 15 mai]

Avec les disciples, quelques femmes dévouées suivaient le Seigneur et « l’assistaient de leurs biens ». Ce qu’elles ont fait pour Jésus est mentionné à la suite de ce que Lui a d’abord fait pour elles (v. 2). — Les versets 4 à 15 contiennent la parabole du semeur et son explication. Trois choses amènent la stérilité du sol : les oiseaux, figure du diable (v. 12), le roc, image ici du cœur aride, impénétrable à toute action profonde et durable. Les épines enfin, qui nous parlent du monde avec ses préoccupations, ses richesses et ses plaisirs (v. 14). Cependant le meilleur des terrains doit d’abord être labouré. Opération douloureuse pour le sol brisé, remué, retourné, rendu ainsi propre à laisser pénétrer et germer la semence. C’est ainsi que Dieu opère (souvent par des épreuves) dans la conscience de ceux qui vont recevoir la Parole. — Mais ce travail ne se fait pas dans les trois premiers terrains. Il est inutile de labourer dans un chemin continuellement foulé et c’est chose impossible sur le rocher. Quant aux épines, un défrichage est d’abord nécessaire et les racines du monde dans un cœur sont souvent profondément enfoncées. — Entendre la Parole caractérise tous les sols. La retenir et porter du fruit avec patience est le propre de la bonne terre (v. 15).