Luc 8, 16 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 4, 16 mai]

Il ne viendrait à l’idée de personne, après avoir allumé une lampe, de la cacher sous un vase ou sous un lit. « Enfants de lumière », notre raison d’être ici-bas est de faire briller bien distinctement dans les ténèbres de ce monde les vertus de Celui qui est lumière (v. 16 ; Matt. 5, 14 ; 1 Pier. 2, 9). — À l’occasion de la venue de Sa mère et de Ses frères, le Seigneur parle encore de « ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la mettent en pratique » (v. 21 ; chap. 6, 47). Eux seuls peuvent se prévaloir d’une relation avec Lui. — Le sommeil de Jésus dans la nacelle nous Le montre comme un homme fatigué par sa journée de travail. Mais, l’instant d’après, l’ordre qu’Il donne au vent et aux vagues Le fait connaître comme Dieu souverain. Saisis de crainte, les disciples s’écrient : « Qui donc est celui-ci… ? ». Plusieurs fois nous avons entendu cette question (v. 25 ; chap. 5, 21 ; 7, 49). Agur autrefois l’avait posée : « Qui a rassemblé le vent dans le creux de ses mains ? Qui a serré les eaux dans un manteau ?… » (Prov. 30, 4). Celui qui « commande même aux vents et à l’eau » et révèle Sa puissance aux disciples manquant de foi est le Fils de Dieu, le Créateur. Sa puissance aujourd’hui n’a pas changé. Mais qu’en est-il de notre foi ?