Luc 12, 49 à 13, 5

[Chaque jour les Écritures, année 4, 31 mai]

Jusqu’au « baptême » de Sa mort Jésus est « à l’étroit » dans Son âme. La croix est nécessaire pour que Son amour puisse s’exprimer pleinement et trouver un écho dans le cœur des hommes. — Sa venue est une mise à l’épreuve. Au milieu de familles autrefois unies dans l’impiété, Il sera reçu par les uns, rejeté par les autres. Combien de maisons ressemblent à celle qui est décrite ici (v. 52, 53) ! — Puis le Seigneur s’adresse de nouveau aux Juifs « hypocrites »… dans un amour vrai pour leurs âmes (v. 56). Ne nous étonnons pas de la dureté que revêtent parfois Ses paroles. Elle est imposée par celle du cœur de l’homme. Il faut un marteau de fer pour briser le roc (Jér. 23, 29). — Israël avait encouru la colère de Dieu qui était devenu sa « partie adverse » (v. 58). Or Dieu était alors en Christ, offrant la réconciliation à Son peuple, mais celui-ci refusait de la saisir et de discerner les signes avant-coureurs du jugement (v. 56). Aujourd’hui encore Dieu offre à tout homme la réconciliation avant le moment où Il ne pourra être rencontré que comme le juge inexorable (2 Cor. 5, 19). — Au chapitre 13, 1 à 5, Jésus évoque deux événements récents et solennels et s’en sert pour exhorter Ses auditeurs à la repentance. Sachons aussi saisir les occasions d’avertir ceux qui nous entourent.