Luc 17, 20 à 37

[Chaque jour les Écritures, année 4, 10 juin]

Contre toute logique, les pharisiens se préoccupent du moment où viendra le royaume de Dieu… tout en refusant de reconnaître et de recevoir le Roi qui se trouve au milieu d’eux (v. 21). Le royaume de Dieu, souvent mentionné dans l’évangile de Luc, est la sphère, le domaine, où les droits de Dieu sont reconnus. Il comprend d’abord le ciel — et pour cette raison nous trouvons aussi, spécialement dans Matthieu, l’expression du royaume des cieux. — Or le Roi, afin de mettre Ses sujets à l’épreuve, est venu parmi eux sous une humble apparence, sans « attirer l’attention » (v. 20) ; et comme tel Il a été rejeté. Qu’en est-il résulté ? Le fait que le royaume n’existe encore que sous la forme céleste. Il s’établira bien sur la terre, le moment venu, mais par des jugements. Ceux-ci seront soudains et terribles. Le déluge, la destruction subite de Sodome, en sont de solennelles illustrations (et combien les v. 27-30 sont également une figure de notre époque). Cependant il existe un autre domaine où les droits moraux du Seigneur sont reconnus dès maintenant : ce sont les cœurs de ceux qui Lui appartiennent. Ami, votre cœur est-il « une province » du royaume de Dieu ?