Luc 20, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 4, 16 juin]

S’ils s’étaient trouvés au baptême de Jean, les pharisiens n’auraient pas eu besoin de demander au Seigneur par quelle autorité Il faisait « ces choses » (voir chap. 7, 30). Dieu y avait solennellement désigné Son Fils bien-aimé et L’avait revêtu de puissance pour Son ministère (chap. 3, 22). D’ailleurs tout ce que Jésus faisait ou disait ne montrait-il pas clairement que c’était le Père qui L’avait envoyé (Jean 12, 49, 50) ? — Le Seigneur donne encore à ces hommes de mauvaise foi une occasion de se reconnaître dans la parabole des méchants cultivateurs. Refusant à Dieu le fruit de l’obéissance, Israël a méprisé, maltraité et parfois mis à mort Ses messagers et Ses prophètes (2 Chron. 36, 15). Et lorsque l’amour de Dieu leur a donné Son propre Fils, ils n’ont pas hésité à Le « jeter hors de la vigne » et à Le tuer. Mais le Seigneur énumère les conséquences terribles de ce dernier crime : Dieu fera périr ce peuple méchant. Il confiera à d’autres (pris d’entre les nations) le soin de porter du fruit pour Lui. Enfin, si du temple terrestre il ne doit pas rester pierre sur pierre (chap. 19, 44 ; 21, 5, 6), Christ, « la pierre rejetée », deviendra en résurrection le précieux fondement d’une maison spirituelle et céleste qui est l’Assemblée (lire 1 Pier. 2, 4…).