Jean 1, 19 à 34

[Chaque jour les Écritures, année 4, 2 juillet]

Ce n’était pas le fardeau de leurs péchés qui conduisait les délégués des Juifs auprès de Jean le baptiseur, mais plutôt la curiosité et le désir de se faire une opinion ; peut-être aussi quelque inquiétude. Leur enquête est cependant l’occasion pour Jean de délivrer son message (comp. 1 Pier. 3, 15 fin). Or ce n’est pas à son propre sujet qu’il a quelque chose à dire (v. 22). Lui-même n’est qu’une simple voix. Il est « envoyé de Dieu… pour rendre témoignage de la lumière » (v. 6-8). Mais n’oublions pas que tous les rachetés sont appelés à rendre témoignage de la lumière et tout d’abord en marchant « comme des enfants de lumière » (Éph. 5, 8). En eux-mêmes ils ne sont rien, sinon des instruments par le moyen desquels Christ, la lumière morale du monde, doit être manifesté. — Dieu a indiqué d’avance à Son serviteur comment reconnaître Celui qu’il est chargé de désigner. « Voilà l’Agneau de Dieu », s’écrie Jean lorsque Jésus paraît. Dieu s’est pourvu d’une victime sainte pour ôter le péché du monde. Elle était attendue depuis la chute et annoncée par les prophètes ainsi que par les figures de l’ancienne alliance (És. 53 ; Ex. 12, 3). Et quelle victime ! L’Agneau de Dieu n’est autre que le Fils de Dieu (v. 34).