Jean 3, 22 à 36

[Chaque jour les Écritures, année 4, 7 juillet]

Les disciples de Jean éprouvent quelque jalousie en voyant leur maître perdre son importance au profit d’un autre (v. 26 ; chap. 4, 1). À l’exception de deux d’entre eux (dont André) qui avaient quitté Jean pour suivre Jésus (chap. 1, 37), ces hommes n’avaient pas compris quelle était précisément la mission du précurseur. Il était l’ami de l’Époux. Et ce qui provoquait le mécontentement de ses disciples rendait au contraire sa joie accomplie (v. 29) ; il était heureux de s’effacer devant le Seigneur. Sa belle réponse devrait être gravée comme une devise dans chacun de nos cœurs : « Il faut que lui croisse et que moi je diminue » (v. 30). Cette parole est l’occasion pour Jean d’exalter le Seigneur Jésus : Il est au-dessus de tous, non par l’autorité que les foules Lui reconnaissent, mais parce qu’Il vient du ciel (v. 31). Et Il n’en vient pas comme un ange, mais comme l’objet de toutes les affections du Père, Son héritier (Héb. 1, 2). Une telle visite met l’humanité entièrement à l’épreuve et la partage en deux groupes : ceux qui croient au Fils : ils ont dès maintenant la vie éternelle. Quant à ceux qui ne croient pas, terrible pensée, la colère de Dieu demeure sur eux ! De quel côté vous trouvez-vous (chap. 20, 31) ?