Jean 4, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 4, 8 juillet]

Ce n’est pas seulement pour des gens estimés, comme Nicodème, que Dieu a donné Son Fils unique. Ce merveilleux « don de Dieu » (v. 10) a été fait gratuitement aux pécheurs les plus misérables. Quel tableau nous avons ici ! Dans Son inconcevable abaissement, le Fils de Dieu est assis sur le bord de ce puits, vraiment homme, éprouvant la fatigue et la soif. Et pourtant Il ne pense qu’au salut de Sa créature. Une femme s’approche, et voyez comment Jésus s’y prend pour gagner sa confiance. Il lui demande un service, et se met à sa portée en lui parlant de ce qu’elle connaît. Avide de trouver le bonheur, cette femme a bu à bien des eaux décevantes dans ce monde. Elle a cherché ce bonheur auprès de cinq maris. Toujours elle a eu « de nouveau soif ». Mais le Sauveur connaît pour elle une « eau vive » dont Il est Lui-même la source (v. 10, 13, 14 ; comp. Jér. 2, 13, 18 et 17, 13). Sans en comprendre la nature, la Samaritaine s’attend à Lui pour recevoir ce don extraordinaire. Toutefois il est nécessaire que le Seigneur mette d’abord le doigt sur ce qui n’est pas en règle dans la vie de cette femme (v. 16-18). Car on ne peut être heureux tant que la lumière de Dieu n’a pas pénétré dans la conscience. La grâce en Jésus est inséparable de la vérité (chap. 1, 17).