Jean 4, 19 à 38

[Chaque jour les Écritures, année 4, 9 juillet]

Chose remarquable, le tout premier enseignement du Seigneur à cette pauvre Samaritaine concerne non pas sa conduite, mais l’adoration, excellente fonction qui est celle de tous les croyants. , quand et comment la louange doit-elle être présentée ? La religion de formes et de cérémonies étant mise de côté, l’heure était venue — et elle est maintenant — d’un culte en esprit et en vérité. À qui et par qui doit-il être rendu ? Non plus à l’Éternel, le Dieu d’Israël, mais au Père, selon la relation toute nouvelle qui est celle des enfants de Dieu. C’est à eux qu’il appartient dorénavant de présenter la louange. Ils sont appelés de vrais adorateurs. Vous qui avez été cherchés dans ce but, allez-vous frustrer le Seigneur du fruit de Son travail ? — Toute à ce qu’elle vient d’entendre, la femme abandonne sa cruche et se hâte d’aller faire connaître dans la ville Celui qu’elle a rencontré. Quant aux disciples, ils montrent leur incapacité d’entrer dans les pensées de leur Maître. Ses forces et Ses joies, Jésus les puisait dans la communion de Son Père (v. 34), et dans les perspectives qui étaient devant Lui. Déjà Il discernait la moisson future : la multitude de ceux qu’Il allait racheter (v. 35 ; comp. Ps. 126, 6).