Jean 4, 39 à 54

[Chaque jour les Écritures, année 4, 10 juillet]

Jésus passe deux jours au milieu de ces Samaritains méprisés comme Il l’était Lui-même (comp. chap. 8, 48). Et ces gens croient en Lui, non plus seulement sur le témoignage de la femme, mais par suite du contact personnel qu’ils ont eu avec « le Sauveur du monde » (v. 42 ; 1 Jean 4, 14). Chers jeunes amis, ne vous contentez pas de l’expérience des autres pour connaître le Seigneur Jésus. Ayez avec Lui une rencontre personnelle, décisive. — Jésus se rend ensuite en Galilée. Il y rencontre un seigneur de la cour, en peine pour son fils gravement malade, et insistant pour que le Maître vienne et le guérisse. Cet homme est loin d’avoir la grande foi du centurion romain de la même ville de Capernaüm, lequel ne s’estimait pas digne de la visite du Seigneur et se contentait d’une seule parole pour la guérison de son serviteur (Luc 7, 7). Jésus commence par répondre à ce père angoissé que la foi consiste à croire sur Sa simple parole et sans avoir besoin de voir quoi que ce soit (v. 48 ; comp. chap. 2, 23). C’est donc pour mettre cet homme à l’épreuve que le Seigneur ne descend pas avec lui. Et la puissance de la mort est arrêtée par la puissance de la vie venue d’en haut (1 Jean 5, 12).