Jean 7, 25 à 36

[Chaque jour les Écritures, année 4, 19 juillet]

Le verset 25 comparé au verset 20 prouve l’hypocrisie de ces Juifs. Et, comme aujourd’hui, de vains raisonnements sont tenus au sujet de Jésus ! Chacun donne son avis ; l’opinion des chefs est discutée. En réalité, si la présence et les paroles du Seigneur suscitent une telle effervescence, c’est parce que ces gens sont troublés intérieurement par cette voix qu’ils sentent sans se l’avouer être celle de Dieu (comp. v. 28). Ils essaient d’y échapper en se persuadant que ce Galiléen ne peut être le Christ parce qu’ils connaissent Sa famille et Son lieu d’origine. En effet, vous me connaissez, leur répond Jésus ; et mieux même que vous ne pensez ; votre conscience vous dit qui je suis, et elle vous accuse. — Il est bien solennel d’entendre le Seigneur crier à ces foules (v. 28, 37 ; comp. Prov. 8, 1 et 9, 3). Nul ne pourra dire aujourd’hui non plus qu’il n’a pas entendu. — « Là où moi je serai, vous, vous ne pouvez venir », déclare le Seigneur à tous les incrédules (v. 34). Mais quant aux siens, ils ont Sa promesse d’un prix infini : « Je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (chap. 14, 3). Lecteur, laquelle de ces deux paroles peut-Il vous adresser ? Où serez-vous pendant l’éternité ?