Jean 7, 37 à 53

[Chaque jour les Écritures, année 4, 20 juillet]

Ces chapitres 6 et 7 font penser respectivement aux chapitres 16 et 17 de l’Exode. Au chapitre 6, Jésus s’est présenté comme le véritable pain venu du ciel dont la manne n’était que la figure. Il est devant nous maintenant comme le rocher d’Exode 17 d’où l’eau de la vie jaillit en abondance. Ésaïe, dans son chapitre 55, invitait « quiconque a soif » à venir aux eaux de la grâce. Mais ici c’est le Sauveur Lui-même qui crie : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive » (v. 37). Et le croyant, rempli du Saint Esprit, devient un canal pour la bénédiction des autres (v. 38). — Hélas ! pour toute réponse, ce sont de nouvelles contestations. C’est comme si des gens assoiffés, mis en présence d’une source pure, se mettaient au lieu de boire à discuter de la composition chimique de l’eau ou de son origine ! — La fin du chapitre nous montre encore deux témoignages rendus au Seigneur devant les pharisiens. Les huissiers envoyés pour Le prendre sont obligés de reconnaître que Ses paroles ne sont pas des paroles humaines : « Jamais homme ne parla comme cet homme ». C’est ensuite Nicodème qui plaide timidement en faveur de Celui avec lequel il avait eu, au chapitre 3, un entretien personnel et inoubliable.