Jean 8, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 4, 21 juillet]

C’est un piège particulièrement subtil, dans lequel les scribes et les pharisiens pensent faire tomber le Seigneur Jésus. Par Lui sont venues ensemble la grâce et la vérité (chap. 1, 17). Or s’Il condamne cette femme coupable, où est la grâce que tous connaissent (Luc 4, 22) ? Et s’Il l’épargne, n’est-ce pas au détriment de la vérité, en contradiction avec la loi ? Dans Sa sagesse infaillible, Jésus leur montre que cette loi les atteint tous. On l’a comparée à une épée sans poignée qui blesse d’abord celui qui s’en sert. Hélas ! au lieu de confesser les péchés qui leur reviennent à la mémoire, les accusateurs se retirent l’un après l’autre, remplis de confusion (Job 5, 13). « La lumière du monde » est devant eux (v. 12). Mais « les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière », tels ces insectes qui se cachent ailleurs quand on soulève la pierre qui les abritait (chap. 3, 19). Alors le seul qui, étant sans péché, aurait eu le droit d’exercer le châtiment déclare à la femme : « Moi non plus, je ne te condamne pas ». Il ajoute : « Va, dorénavant ne pèche plus » (v. 11). Bien des personnes s’efforcent par leur bonne conduite de mériter le pardon de Dieu ; tandis que le Seigneur commence par pardonner et ensuite seulement commande de ne plus pécher (comp. chap. 5, 14 ; Ps. 130, 4 ; 1 Jean 3, 9).