Jean 9, 35 à 10, 6

[Chaque jour les Écritures, année 4, 26 juillet]

C’est pour son bonheur que l’aveugle guéri est chassé dehors par les pharisiens. Car il y rencontre Celui qui a été rejeté avant lui et qui est aussi sorti du temple à la fin du chapitre précédent. Maintenant cet homme va pouvoir faire un grand pas en avant dans la vérité et connaître non seulement le pouvoir de Jésus, mais Sa personne : Celui en qui il avait discerné un prophète (v. 17) est « le Fils de Dieu » (v. 35-37). Beaucoup se contentent de savoir qu’ils sont sauvés, mais restent ignorants quant au Sauveur. Peut-être parce qu’ils sont encore retenus dans les systèmes religieux, n’ayant pas fait l’expérience de la présence du Seigneur là où Il l’a promise (Matt. 18, 20). Tout en prétendant voir clair, ces pharisiens se laissent aveugler par leur haine et par leur orgueil religieux. Au chapitre 8, ils ont rejeté la parole du Seigneur ; au chapitre 9, c’est Son œuvre dont ils ne veulent pas. Aussi n’a-t-Il plus rien à faire avec eux. Il appelle par leur nom Ses propres brebis, les mène dehors, va devant elles. Mais ne peuvent-elles pas se tromper, suivre un étranger qui les égarera ? Oh non ! Elles ont un moyen infaillible pour reconnaître Celui auquel elles appartiennent : Sa voix connue. Est-elle familière à chacun de nos lecteurs ?