Jean 10, 7 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 4, 27 juillet]

Nous ne trouvons pas de paraboles dans cet évangile. Celui qui est « la Parole » y parle aux hommes un langage direct. Par contre que de précieuses images et comparaisons le Seigneur emploie pour se faire connaître à nous ! Voyez les passages dans lesquels Il déclare : « Moi, je suis… » (chap. 6, 35, 48, 51 ; 8, 12 ; 10, 7, 9, 11, 14 ; 11, 25 ; 14, 6 ; 15, 1, 5). « Moi je suis la porte des brebis », dit-Il aux versets 7 et 9. Pour être sauvé, il faut nécessairement entrer par Lui (comp. Éph. 2, 18). Mais nous avons aussi besoin d’être conduits. Livrés à nous-mêmes, nous ressemblons à la brebis, animal sans intelligence qui s’égare lorsqu’il n’a pas de conducteur (lire És. 53, 6). En contraste avec les hommes à gages, avec les voleurs et les larrons habiles à dérober les âmes, Jésus se présente donc comme le bon Berger (v. 11, 14). Et Il en donne deux preuves : la première est le don volontaire de Sa vie pour acquérir Ses brebis, témoignage suprême de Son amour pour elles, et en même temps, ne l’oublions pas, le souverain motif donné à l’amour du Père (v. 17). — La seconde est la connaissance qu’Il a de Ses brebis et, réciproquement, que celles-ci ont de leur Berger (v. 14). Un lien aussi étroit confirme Ses droits sur Son troupeau et sur chacun de nos cœurs.