Jean 10, 22 à 42

[Chaque jour les Écritures, année 4, 28 juillet]

Avec une entière mauvaise foi, les Juifs questionnent de nouveau le Seigneur : « Si toi tu es le Christ, dis-le nous franchement » (v. 24). Or non seulement Il le leur avait déclaré (par ex., chap. 8, 58), mais Il le leur avait aussi montré (v. 25, 32, 37, 38). Désormais c’est à Son troupeau que Son activité sera réservée. Les brebis Lui appartiennent de droit, d’abord parce que le Père les Lui a expressément données (v. 29), ensuite parce qu’Il les a rachetées. Et les précieux versets 27 et 28 nous disent à la fois ce que Lui fait pour Ses brebis : Il leur donne la vie éternelle, Il les conduit, Il les tient à l’abri dans Sa main — et ce qui les caractérise : elles écoutent Sa voix et elles Le suivent. N’est-ce pas la juste réponse à Son merveilleux amour ? — De nouveau les Juifs cherchent à lapider Jésus (chap. 8, 59), L’accusant maintenant de blasphème. « Étant homme tu te fais Dieu », prétendent-ils. Telle était en effet l’ambition du premier Adam et de tous ses descendants : être égal à Dieu. Mais Jésus a suivi le chemin exactement inverse : « Étant en forme de Dieu… », Il a été « trouvé en figure comme un homme, Il s’est abaissé Lui-même » (Phil. 2, 6-8). — « Plusieurs crurent là en lui » conclut pourtant le verset 42 (comme chap. 8, 30) pour devenir Ses heureuses brebis.