Jean 11, 1 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 4, 29 juillet]

Dans leur inquiétude, les deux sœurs de Béthanie ont adressé à l’ami divin une prière qui peut nous servir de modèle : « Seigneur, celui que tu aimes est malade » (v. 3). En l’appelant Seigneur, elles reconnaissent Son autorité et ne se permettent pas de Lui dicter par exemple : Viens pour le guérir ; elles connaissent aussi Son amour et s’y réfèrent. Toutefois cette affection ne décide pas Jésus à aller aussitôt en Judée, pas plus que les intentions criminelles des Juifs ne L’empêchent de s’y rendre le moment venu. Seule l’obéissance à Son Père dirigeait les pas du Seigneur. Par ce délai, la gloire de Dieu va briller bien davantage puisque Lazare est déjà depuis quatre jours dans le sépulcre quand Jésus arrive à Béthanie. Nous nous trouvons parfois en présence de personnes éprouvées par le deuil. Et nous ressentons alors toute l’insuffisance de ce que peut apporter la sympathie humaine (comme celle des Juifs au v. 19). Mais tout change lorsque les regards se portent ensemble sur Celui qui est « la résurrection et la vie ». Alors nous réalisons la pleine valeur des choses éternelles et, comme l’exprime un cantique : « Oui, déjà notre foi triomphe en espérance ».