Actes 11, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 4, 14 septembre]

Ne jugeons jamais sur les apparences ni sur des circonstances que nous ne connaissons qu’imparfaitement. Un chrétien dont le comportement nous a surpris peut avoir agi par obéissance au Seigneur. Il en était ainsi de Pierre lorsqu’il était entré chez Corneille et avait mangé avec lui. Ces détails étaient tout ce qu’avaient voulu retenir « ceux de la circoncision » (v. 2). Alors qu’il s’était passé dans cette maison des choses merveilleuses que l’apôtre va raconter maintenant ! Le salut des nations était annoncé dans l’Ancien Testament (par ex. És. 49, 6 et 65, 1). Pierre lui-même y avait fait allusion dès son premier discours (chap. 2, 21, 39). Cependant pour faire disparaître les préventions des frères de Jérusalem, il fallait des preuves formelles. Elles leur sont apportées par ce récit de Pierre, confirmé par les six témoins qui l’ont accompagné. En apprenant comment l’apôtre a été éclairé et conduit chez Corneille et surtout comment le Saint Esprit est descendu sur ces Gentils, tous reconnaissent la volonté de Dieu et Lui donnent gloire. Réjouissons-nous de cette faveur qui s’est étendue jusqu’à nous et, si nous ne l’avons pas encore fait, hâtons-nous de recevoir nous aussi « la repentance pour la vie » (v. 18).