Actes 20, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 4, 1 octobre]

La manifestation hostile d’Éphèse a conduit Paul à quitter cette ville (comp. Matt. 10, 23). Après être allé en Grèce par la Macédoine, il s’en revient par le même chemin et aborde en Troade. Le récit qui suit (v. 7-12) nous confirme que la cène se célébrait comme aujourd’hui le premier jour de la semaine. Nous sommes choqués du sommeil d’Eutyche pendant la prédication de l’apôtre. Mais n’est-ce pas encore ce dernier qui nous parle lorsque nous lisons ses épîtres ? Quelle attention leur accordons-nous ? Le terrible accident qui se produit nous montre, moralement, où l’indifférence à l’égard de la Parole peut conduire particulièrement un jeune : à une chute et à un état de mort. Mais la grâce de Dieu accorde ici un miracle consolant. — Cette scène peut aussi nous faire penser par analogie à l’histoire de l’Église responsable. Son sommeil, sa ruine, sa mort apparente, résultèrent d’un manque d’attention à l’enseignement des apôtres. Toutefois le Seigneur a permis un réveil suivi de nourriture et de consolation pour les siens, en attendant l’aube du grand départ. — Paul quitte la Troade par la route (v. 13 ; soulignons le bienfait d’une marche seul avec le Seigneur). Il rejoint ses compagnons à Assos où il reprend la mer en direction de Jérusalem.