Actes 20, 17 à 38

[Chaque jour les Écritures, année 4, 2 octobre]

À Milet, Paul appelle à lui les anciens de l’assemblée d’Éphèse pour leur faire ses recommandations et ses adieux. Il leur rappelle ce qu’a été son ministère parmi eux et l’exemple qu’il s’est attaché à leur donner. Il les avertit des dangers qui, du dehors (v. 29) et du dedans (v. 30) menacent l’Assemblée. Comment y faire face ? Il les exhorte à la vigilance (v. 31), mais surtout il les recommande à la grâce de Dieu (v. 32). En ce qui le concerne, l’apôtre n’a qu’une pensée : achever fidèlement sa course (elle lui est personnelle ; comp. 2 Tim. 4, 7) ainsi que « le service » (c’est celui du Seigneur). Sa vie n’a pas d’autre sens et il est tout prêt à en faire le sacrifice pour cette Assemblée qui lui a déjà coûté bien des larmes (v. 19, 31 ; Col. 1, 24). Mais qu’était-ce à côté de la valeur infinie de l’Assemblée pour Dieu ? Elle ne Lui a pas moins coûté que « le sang de son propre Fils » (v. 28 ; 1 Pier. 1, 19). L’apôtre trouve dans ce prix immense le motif de son dévouement et le rappelle aux surveillants d’Éphèse pour souligner leur responsabilité. — En terminant Paul rapporte une précieuse parole du Seigneur Jésus : « Il est plus heureux de donner que de recevoir » (v. 35). Puissions-nous l’expérimenter en imitant Celui qui nous a tout donné.