Actes 21, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 4, 3 octobre]

L’amour fraternel se manifeste tout au long de ce voyage (v. 1, 6, 12…). À Tyr comme à Milet, Paul se sépare des frères après avoir prié avec eux à genoux sur le rivage (v. 5 ; chap. 20, 36, 37). L’Esprit y souligne la présence des enfants, si souhaitable aux réunions ! — À Césarée, Paul descend chez Philippe qui s’y était établi après avoir prêché dans toutes les villes depuis Azot (sans doute à Lydde et à Joppé — voir carte ; chap. 8, 40 ; 9, 32, 36). Ses filles avaient un beau service pour le Seigneur qu’elles n’exerçaient pas cependant dans l’assemblée (1 Cor. 14, 3, 34). — Ce qui conduit l’apôtre durant ce voyage ce sont ses affections toujours aussi vives pour ceux de son peuple. Il était porteur des dons des assemblées de la Macédoine et de l’Achaïe et se réjouissait de les apporter lui-même à Jérusalem (Rom. 15, 25…). Aussi ne tient-il compte ni des avertissements de l’Esprit (v. 4), ni de ceux du prophète Agabus (v. 11 ; voir chap. 11, 28), ni des supplications des frères (v. 12). Nous ne pouvons nous permettre de le juger. Mais ce récit nous est donné pour nous enseigner qu’en n’écoutant que ses sentiments, si bons soient-ils, même un apôtre peut sortir du chemin de la dépendance. Sérieuse leçon pour chacun de nous !