Actes 22, 12 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 4, 6 octobre]

« Et maintenant que tardes-tu ? », a demandé Ananias au nouveau converti (v. 16). Ami, si le Seigneur t’a arrêté, toi aussi, sur ton chemin d’égarement, pourquoi tardes-tu à prendre franchement position parmi Ses disciples ? — Trois ans plus tard, à Jérusalem, Paul a le privilège de voir « le Juste » et de recevoir des ordres de Sa bouche (v. 17…). Lui-même aurait désiré travailler parmi les Juifs, estimant que son témoignage y aurait d’autant plus de force qu’on le connaissait précédemment comme un adversaire acharné de la vérité (v. 19, 20). Mais il avait été mis à part pour le service parmi les nations (Gal. 1, 15, 16). Laissons le Seigneur nous fixer notre champ de travail. — Le verset 18 reste vrai. Les Juifs ne reçoivent toujours pas le témoignage de l’apôtre. Le commandant est obligé de nouveau de le soustraire à leur fureur. Au moment où il va être mis à la torture, Paul fait valoir qu’il est né citoyen romain. Plus tard il sera enseigné à considérer comme une perte ces choses, qui sont encore ici un gain à ses yeux (chap. 23, 6 ; Phil. 3, 7). — Quant à la bourgeoisie céleste, personne ne l’a par naissance et ce n’est pas avec de l’argent qu’elle peut s’acquérir (v. 28). Seuls la possèdent ceux qui ont passé par la nouvelle naissance (Jean 3, 3 ; Phil. 3, 20).