Actes 23, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 4, 7 octobre]

Le commandant ne s’explique toujours pas la fureur des Juifs contre un homme auquel il ne voit aucun reproche à faire. Pour se renseigner, il fait comparaître son prisonnier devant le sanhédrin. Une parole habile de Paul (mais était-elle par l’Esprit ?) met de son côté le parti des pharisiens. La résurrection de Jésus Christ était bien le fondement de sa doctrine et indirectement le motif de l’opposition des Juifs. Mais Paul n’a même pas l’occasion de prononcer le nom de son Sauveur ; il a jeté cette pomme de discorde entre les adversaires traditionnels : pharisiens et sadducéens, et le plus grand tumulte s’ensuit dans le sanhédrin. Il faut une fois encore que le commandant mette Paul en sécurité. — Mais après tous ces événements, l’apôtre, seul et découragé, a besoin de réconfort. Et le Seigneur Lui-même se tient près de Son cher disciple (v. 11). Sans un reproche — au contraire, Il reconnaît le témoignage que Paul vient de rendre à Jérusalem — Il le console et lui rappelle sa vraie mission : annoncer le salut non aux Juifs mais aux nations. Il ira à Rome dans ce but. — Puissions-nous faire nous aussi continuellement l’expérience que « le Seigneur est proche » et que nous n’avons besoin de nous inquiéter de rien (Phil. 4, 5, 6 ; 2 Tim. 4, 17).