Actes 24, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 4, 9 octobre]

Paul comparaît devant Félix en présence de ses accusateurs. Ceux-ci ont besoin d’un avocat d’autant plus éloquent que leur cause est plus mauvaise. Mais quel contraste entre les flatteries (v. 3) puis les grossières calomnies (v. 5 ; comp. Luc 23, 2) de l’orateur Tertulle et la dignité de Paul dans sa profession de foi accompagnée du sincère exposé des faits ! — Une secte (v. 5, 14) est un groupement religieux qui se réclame d’un chef ou d’une doctrine particulière. Or le racheté ne peut se réclamer que de Christ. Mais le monde religieux appellera aussi de ce nom le rassemblement des enfants de Dieu qui se sont séparés de lui par obéissance à la Parole. Qu’importe ! Cette expression comme bien d’autres, fait partie de l’opprobre de Christ. De même que Paul, le croyant fidèle a le glorieux privilège d’être associé dans le mépris du monde à Celui qui fut le Nazaréen (fin du v. 5). Ce qui par contre exerçait l’apôtre — et devrait aussi nous préoccuper — c’était d’avoir toujours « une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes » (v. 16). Il pensait au jour de la résurrection où il aurait à rendre compte au Seigneur de sa marche et de son service. Une vérité connue doit toujours avoir un effet moral. À plus forte raison la perspective du tribunal de Christ (2 Cor. 5, 9, 10).