Actes 27, 18 à 44

[Chaque jour les Écritures, année 4, 15 octobre]

Paul est aussi calme au milieu de la tempête que devant les gouverneurs et les rois. L’ouragan ne l’empêche pas d’entendre la voix du Dieu à qui il est et qu’il sert (v. 23). Alors que dans l’épreuve les hommes montrent souvent le pire égoïsme, le cher apôtre, lui, pense au salut de ses compagnons de voyage. Il les rassure par la Parole de son Dieu, mais les exhorte à prendre de la nourriture, non sans rendre grâces devant tous (1 Tim. 4, 4, 5). — Après bien des péripéties et la perte du navire, ils parviennent tous sains et saufs au port désiré (lire Ps. 107, 25-30). — On a pu voir dans ce vaisseau, jouet de la tourmente, l’image de l’Église ici-bas. Partie par un temps favorable, elle n’a pas tardé à rencontrer le vent des épreuves et des persécutions que Satan a soulevé contre elle. Le manque de nourriture, une période de profondes ténèbres, le recours à toutes sortes de dispositions prudentes, tout cela est arrivé parce que la voix des apôtres — dans la Parole — n’a pas été écoutée. Le jour approche ; et avec lui le naufrage final de la chrétienté professante (le navire). Mais le Seigneur connaît ceux qui sont siens dans cette Église qui se réclame de Son nom. Et aucun ne sera perdu de ceux que le Père Lui a donnés (2 Tim. 2, 19 ; Jean 17, 12).