Romains 7, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 4, 30 octobre]

Non seulement la loi réprime les méfaits que j’ai commis, mais elle juge ma nature pécheresse, par exemple mon incapacité à aimer Dieu et mon prochain comme elle le prescrit. Le péché me place donc inexorablement sous la condamnation de la loi de Dieu… Eh bien ! j’en suis délivré de la même manière que j’ai été libéré du péché : par la mort (c’est-à-dire ma mort avec Christ ; v. 4). Quand un coupable est décédé, la justice humaine ne peut plus le mettre en prison. — La loi est-elle une chose mauvaise, puisque Dieu a dû me protéger contre sa rigueur ? « Qu’ainsi n’advienne ! » s’écrie de nouveau l’apôtre (v. 7). Si dans un musée je prends en main un objet exposé, je n’ai peut-être pas conscience de commettre une infraction. Par contre je suis pleinement fautif s’il existe un écriteau : Défense de toucher. Mais en même temps cette inscription suggérera à beaucoup de visiteurs l’envie d’avancer le doigt vers les objets présentés. Car la nature orgueilleuse de l’homme le porte à enfreindre tout règlement pour affirmer son indépendance. Ainsi par la loi, Dieu me prend en flagrant délit de désobéissance et met en évidence la convoitise qui est en moi, afin de mieux me convaincre de péché.