1 Corinthiens 14, 20 à 40

[Chaque jour les Écritures, année 4, 8 décembre]

Le don des langues était accordé pour l’évangélisation, nullement pour édifier l’assemblée. Or « l’édification » est le mot-clé de ce chapitre, la pierre de touche à laquelle toute action doit être soumise ; ce que je me propose de dire ou de faire, est-ce réellement pour le bien de mes frères (Éph. 4, 29) ? D’ailleurs si j’ai en vue leur profit, j’y trouverai toujours en même temps une bénédiction pour moi-même. Si par contre je pense à mon intérêt ou à ma gloire, il s’ensuivra finalement une perte à la fois pour les autres et pour moi (chap. 3, 15). — Deux autres conditions président à la vie de l’assemblée : la bienséance et l’ordre (v. 40). Ce sont les deux digues entre lesquelles doit être contenu le courant de l’Esprit. Elles imposent des règles pratiques qui touchent au bon sens (v. 26-33) ou à l’ordre divin (v. 34, 35). L’apôtre ne voulait pas que les Corinthiens soient ignorants (chap. 12, 1). Toutefois si quelqu’un néglige de s’instruire dans ces sujets concernant l’Assemblée, eh bien ! qu’il reste ignorant (v. 38). Dieu est un Dieu de paix (v. 33) et Il veut que l’Assemblée, répondant à Ses propres caractères, soit le lieu où Il puisse amener des inconvertis qui y reconnaîtront Sa présence (v. 24, 25).