1 Corinthiens 15, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 4, 9 décembre]

Une grave question restait à régler : quelques personnes à Corinthe niaient la résurrection. Paul démontre qu’on ne peut toucher à cette doctrine sans renverser tout l’édifice de la foi chrétienne. S’il n’y a pas de résurrection, Christ Lui-même n’est pas ressuscité ; Son œuvre n’a pas reçu l’approbation de Dieu ; la mort demeure invaincue et nous sommes encore dans nos péchés. De ce fait, l’évangile n’a plus aucun sens et notre foi a perdu tout appui. La vie de renoncement et de séparation du chrétien devient absurde, et de tous les hommes, il est le plus à plaindre puisqu’il perd à la fois la vie présente et l’éternité. — Dieu soit béni, il n’en est rien : « le Seigneur est réellement ressuscité » (Luc 24, 34). Mais devant l’importance de cette vérité, nous comprenons pourquoi Dieu a pris tant de soin pour l’établir. En premier lieu par les Écritures (v. 3, 4). Puis par des témoins irrécusables en raison de leur qualité : Céphas, Jacques, Paul lui-même (tout en s’en déclarant indigne) ; ou de leur nombre : environ cinq cents frères que l’on pouvait encore interroger. Et sans doute, plus d’un de nos lecteurs, sans avoir encore vu le Seigneur Jésus de ses yeux, a expérimenté pour lui-même que son Sauveur est vivant (comp. Job 19, 25).