1 Corinthiens 15, 20 à 34

[Chaque jour les Écritures, année 4, 10 décembre]

Christ ressuscité n’a fait que devancer les croyants qui se sont « endormis ». Ils ressusciteront à Sa venue. Quant aux autres morts, ils ne seront « rendus vivants » que plus tard, pour comparaître devant le trône du jugement (Apoc. 20, 12). Et c’est alors seulement que tout sera définitivement soumis à Christ. Après quoi la pensée se perd dans les profondeurs de l’éternité bienheureuse où Dieu finalement sera tout en tous (v. 28). — Ayant fermé cette glorieuse parenthèse (v. 20-28), l’apôtre montre comment le fait de croire ou de ne pas croire à la vie future détermine le comportement de tous les hommes… à commencer par le sien (v. 30-32). Combien y a-t-il de ces malheureux dont toute la religion tient en ces mots : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons » (v. 32) ! Ils se persuadent que rien n’existe au-delà de la tombe pour s’excuser de jouir sans frein de leur brève existence, « comme des bêtes sans raison, purement animales » (2 Pier. 2, 12). Quant au chrétien, sa foi devrait le tenir en éveil (v. 34), le préserver de s’associer à de dangereuses compagnies, l’empêcher de manger et de boire avec les ivrognes de ce monde (v. 33 ; Matt. 24, 49). Que la compagnie du Seigneur et des siens nous suffise jusqu’à Son retour !