Psaumes 92 et 93

[Chaque jour les Écritures, année 5, 3 janvier]

Les grandes œuvres de Dieu et Ses pensées très profondes sont les sujets inépuisables de l’adoration du racheté (v. 5 ; comp. Ps. 40, 5). Mais l’homme qui ne reconnaît pas le Créateur dans Ses œuvres est aux yeux de Dieu stupide et insensé (v. 6), fût-il le plus grand savant. Le méchant et le juste fleurissent l’un et l’autre (v. 7, 13). Mais seul le second porte du fruit (v. 14). L’herbe pousse et fleurit en une saison, puis elle est fauchée (v. 7). Tel est le sort des méchants ; ils périssent (v. 9 ; comp. 2 Cor. 4, 3). Tandis que le juste ressemble au palmier ou au cèdre du Liban (v. 12, 13). Que de temps il faut pour amener ces beaux arbres à leur pleine stature ! Mais ils ont place dans les parvis du temple de Dieu et y prospèrent à Sa gloire. — Le psaume 93 nous rappelle que la puissance de Dieu est plus ancienne (Il est « dès l’éternité ») et plus grande que le pouvoir de l’Ennemi (v. 3, 4). Les flots nous parlent de l’agitation du monde (És. 57, 20 ; comp. Ps. 89, 9). On peut se fier à Sa Parole : Ses témoignages sont très sûrs (v. 5). — Enfin « la sainteté sied à sa maison ». Nous ne supportons chez nous ni saleté ni désordre. Comprenons qu’à plus forte raison le Dieu saint ne puisse tolérer le péché dans Sa maison qui est aujourd’hui l’Assemblée (lire 2 Cor. 6, 16…).