Psaume 106, 24 à 48

[Chaque jour les Écritures, année 5, 18 janvier]

Au psaume 105, les verbes traduisaient l’intervention souveraine de Dieu : Il envoya (v. 17, 26, 28), Il parla (v. 31, 34), donna (v. 32), frappa (v. 36), fit sortir (v. 37, 43)… Ici, nous l’avons vu, ce sont les pensées et les actes de l’homme (et quels actes !) qui sont mis en évidence : « Ils ne crurent pas,… ils murmurèrent,… ils se mêlèrent aux nations,… servirent leurs idoles,… sacrifièrent aux démons,… versèrent le sang innocent… se rendirent impurs… » (v. 24-39). Navrante histoire de ce peuple qui s’est de plus en plus enfoncé dans le mal et a tout fait pour embraser la colère de l’Éternel (v. 40) ! On s’attendrait en conclusion à son rejet définitif. Eh bien ! ce terrible réquisitoire s’achève par la victoire de la grâce. À nouveau c’est Dieu qui agit : « Il les regarda dans leur détresse quand Il entendit leur cri… Il se souvint,… se repentit,… leur fit trouver compassion… » (v. 44-46). À cette insondable miséricorde répondra une louange éternelle (v. 48). — Le péché du verset 24 était particulièrement propre à attrister le cœur de Dieu. « Ils méprisèrent le pays désirable… ». Chers amis chrétiens, nous sommes en route pour une patrie infiniment plus désirable encore que la Canaan terrestre : la cité céleste, la maison du Père. Est-elle à nos yeux désirable… ou méprisable ? Toute notre marche en dépendra.