Psaume 119, 89 à 112

[Chaque jour les Écritures, année 5, 4 février]

Si fermement qu’ait été établie la terre (v. 90), la Parole du Seigneur l’a été plus fermement encore. Quel bonheur, dans un monde où tout est incertain, où « la fébrile activité de l’homme déchu… se déploie en des pensées qui périront toutes » (Introduction à la Bible p. 1), de pouvoir connaître les pensées éternelles de Dieu et de nous confier dans Ses promesses immuables ! Le ciel et la terre passeront mais Ses paroles ne passeront point (Matt. 24, 35). Au reste toute la création n’a qu’un seul but : « toutes choses te servent… » (v. 91). Tel est aussi notre privilège, mais servons-Le avec intelligence et de tout notre cœur. — Le Seigneur seul a vraiment réalisé les versets 97 à 112. Il avait « plus de sens que les anciens » parce que Lui observait les divins préceptes, tandis qu’eux se contentaient de les enseigner (v. 100). Il était plus sage que tous les ennemis qui Lui tendaient des pièges (v. 110 ; Matt. 22, 15, 34). — Qui se hasarderait sans lampe à se déplacer la nuit sur un terrain semé d’obstacles ? Dans les ténèbres de ce monde au milieu de pièges tendus par les méchants embusqués (v. 110, 95), la Parole est cette lampe, cette lumière indispensable sur notre sentier (v. 105). N’ayons crainte d’en trop faire usage pour regarder où nous posons nos pieds (v. 101) !