Psaume 119, 113 à 136

[Chaque jour les Écritures, année 5, 5 février]

La Parole qui est lumière sur mon sentier, me montre aussi combien les ténèbres sont épaisses autour de moi. Elle me fait prendre en horreur la méchanceté et la duplicité. En effet, sans cette divine mesure, je puis me tromper et appeler bien ce qui est mal, vérité ce qui est mensonge. Tandis que le Livre des pensées de Dieu m’apprend à voir le monde et ce qui le remplit comme Lui-même le voit. — « Rends-moi intelligent », répète le fidèle (v. 125, 34, 169). L’intelligence est généralement considérée comme un don naturel. Eh bien ! cette prière nous montre qu’il est possible de l’acquérir. Car c’est la Parole qui donne la vraie intelligence (v. 130). « Je suis ton serviteur… » déclare le psalmiste, décidé à observer la volonté de Dieu (v. 125). Celle-ci s’exprime sous différentes formes dans Sa Parole : loi, commandements, statuts, préceptes, témoignages, ordonnances, jugements… mots qui ne sont pas synonymes (pour une définition de ces termes voyez H.R. : « Aide-mémoire pour l’étude des Psaumes » p. 55, 56). Quant au chrétien, la Parole ne s’impose plus à lui comme une forme légale. Son obéissance découle de l’amour qu’il éprouve non seulement pour les témoignages merveilleux du Seigneur (v. 113, 127) mais pour Son nom (v. 132).