Psaume 119, 137 à 160

[Chaque jour les Écritures, année 5, 6 février]

La justice de Dieu est la note dominante des versets 137 à 144. Elle n’est pas un sujet d’effroi pour celui qui craint l’Éternel, qui marche à Sa lumière et qui connaît aussi Sa bonté (v. 149, 159). Au milieu d’un monde injuste le fidèle se plaît à célébrer cette justice de Dieu, qui, comme Sa bonté, demeure à toujours (v. 142, 144). — « Ta parole est bien affinée » (v. 140). Plus vous la mettez à l’épreuve (comme l’or dans le creuset), plus elle montre qu’elle est la pureté même (J.N.D.). — Les versets 145 et suivants traduisent l’extrême dépendance du fidèle. « Fais-moi vivre… », demande-t-il ici à quatre reprises (v. 149, 154, 156, 159 ; voir v. 25, 40, 88, 107). C’est Dieu qui donne la vie ; c’est Lui aussi qui la conserve et l’entretient. Mais cette prière concerne en premier lieu l’âme du racheté. « Fais-moi vivre selon ta Parole ». Car « l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matt. 4, 4 ; Deut. 8, 3). — Retenons bien le verset 160 : « La somme de ta parole est la vérité… ». La Bible ne se compose pas d’un ensemble de vérités parmi lesquelles chacun choisit celles qui lui conviennent. Elle forme un tout inséparable que l’on reçoit ou que l’on rejette ; elle est tout entière la vérité (Jean 17, 17).