Psaume 136

[Chaque jour les Écritures, année 5, 17 février]

Toutes les voies de Dieu envers Sa créature ont un seul et même motif : Sa bonté qui demeure à toujours. Elle apparaît d’abord dans les « grandes merveilles » accomplies en faveur de l’homme avant même son existence, lorsque Dieu composait le milieu favorable à sa vie et à sa subsistance (v. 4-9). C’est ainsi qu’une mère, avant la naissance de son enfant, prépare avec tendresse le cadre dans lequel le bébé sera accueilli et tous les objets qui vont lui être nécessaires. — À partir du verset 10 nous pouvons voir briller l’amour de Dieu dans l’œuvre de la rédemption. Elle est illustrée par la sortie d’Égypte et l’entrée d’Israël en Canaan. « Dans notre bas état, Il s’est souvenu de nous » peuvent chanter tous les rachetés reconnaissants (v. 23). — L’expression « sa bonté demeure à toujours » surprend à la fin des versets 10, 15, 17 à 20. Mais n’oublions pas que même le châtiment des méchants est lié aux desseins de l’amour de Dieu envers les siens, ainsi qu’à la bénédiction du monde futur. Ainsi s’expliquent aussi les terribles versets 8 et 9 du psaume 137. Les hommes parlent du « bon Dieu » avec la plus grande légèreté. Puissent-ils réfléchir à la portée de cet adjectif, confirmé par de si éclatants témoignages,… et répondre ensuite à un tel amour !