Psaumes 137 et 138

[Chaque jour les Écritures, année 5, 18 février]

Ici commence une dernière série de psaumes, pour la plupart de David. Ils reprennent le récit de la restauration finale d’Israël depuis sa servitude au milieu des nations (Ps. 137), à travers sa tribulation, jusqu’à la délivrance et la louange générale. — Le début du psaume 137 évoque la captivité de Babylone. Comment les pauvres transportés auraient-ils pu chanter sur commande et se réjouir sous le joug de l’oppresseur ? Il n’est pas de joie pour eux loin de Jérusalem. Ceux qui leur ont tout pris n’ont pu leur ôter le souvenir. Ainsi, amis croyants, étrangers dans un monde hostile, nous n’y trouvons rien pour nos cœurs, mais nous possédons en Christ une joie que personne ne nous ôte (Jean 16, 22). N’oublions jamais la cité céleste (v. 5) ! — Au psaume 138, le fidèle, malgré son « bas état » (v. 6), chante de tout son cœur, et se prosterne vers Jérusalem (cf. v. 2 et 1 Rois 8, 47…). « Tu m’as répondu », peut-il dire ensuite, bien que rien ne soit encore changé dans ses circonstances. Mais Dieu a augmenté la force de son âme (v. 3). Et c’est cette force-là qui compte pour le croyant (v. 8), non pas par la destruction de la race des méchants (fin du Ps. 137), mais par le retour du Seigneur.