Psaume 139

[Chaque jour les Écritures, année 5, 19 février]

« Dieu est lumière » (1 Jean 1, 5). « Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui… » (lire Héb. 4, 13). Chose effrayante pour un pécheur que de sentir ce saint regard continuellement posé sur lui, mettant à nu ses pensées les plus intimes et découvrant ses plus secrets motifs ! Il n’a d’abord qu’une idée : fuir ce terrible faisceau de lumière. Mais celui-ci fouille les ténèbres où il cherche à se cacher (v. 11), le rejoint au bout du monde, remonte dans son plus lointain passé… (Gen. 3, 8 ; Jean 3, 19). Car c’est une folie de penser qu’on peut échapper à Dieu. C’en est une autre de se dérober… à Celui qui veut assurer notre bonheur. Quand vous êtes malade, il ne vous vient pas à l’idée de cacher au médecin le moindre de vos symptômes. Vous savez bien que vous avez intérêt, pour être guéri, à lui dire tout ce que vous ressentez. Pourquoi agir autrement lorsque Dieu veut sauver votre âme ou vous délivrer d’un péché ? Confessez-Lui tous les aspects du mal qui vous mine. Laissez Sa lumière scruter votre conscience. Que votre prière soit celle des versets 23 et 24 : « Sonde-moi, ô Dieu » et sonde-moi encore ! Mets tout en ordre dans ma vie. Ne me laisse pas m’engager sur « quelque voie de chagrin » (de chagrin pour moi et pour toi). Mais « conduis-moi dans la voie éternelle » !