Psaume 147

[Chaque jour les Écritures, année 5, 26 février]

Chacun des psaumes 146 à 150 a pour entête et pour conclusion « Louez Jah », autrement dit « alléluia ». Ce cri de joie remplira la terre lorsque Israël sera rassemblé et Jérusalem rebâtie (v. 2). — En qui l’Éternel prend-Il Son plaisir ? En ceux qui Le craignent et qui s’attendent humblement à Sa bonté. Par contre Il ne se complaît pas dans la force dont l’homme se glorifie (v. 10, 11 ; Apoc. 3, 8). Même dans notre siècle caractérisé par la vitesse, ni les « jambes de l’homme » (v. 10), ni ses dernières découvertes techniques ne sont nécessaires pour que la Parole du Seigneur coure avec vitesse (v. 15 ; 2 Thess. 3, 1). Si chaque croyant rendait témoignage là où il a été placé, l’évangile se répandrait rapidement par sa propre puissance (Ps. 68, 11). — L’activité insondable de Dieu embrasse des domaines aussi différents que de guérir ceux qui ont le cœur brisé… (v. 3) et de dénombrer les étoiles (v. 4). Il fait alterner les saisons pour le bien de Sa créature. Il prépare la pluie (v. 8 ; Deut. 28, 12), donne la neige (v. 16), fait souffler Son vent (v. 18). Y pensons-nous lorsque nous nous plaignons du temps qu’il fait ? — Oui, « notre Seigneur est grand et d’une grande puissance ; son intelligence est sans bornes » (v. 5).