Psaume 148

[Chaque jour les Écritures, année 5, 27 février]

Ce psaume donne essor à la louange universelle. Elle retentira dans les cieux (v. 1-6) et sur la terre (v. 7-13). Prodigieux concert, dans lequel chaque créature aura une note à faire entendre ! Mais comment comprendre que des choses matérielles soient invitées à se joindre à cette symphonie (v. 3, 7…) ? Romains 8 nous apprend que, depuis la chute, « la création a été assujettie à la vanité » ; l’homme ne s’en est servi que pour se glorifier lui-même. Or le moment vient où, enfin « affranchie de la servitude de la corruption », la création glorifiera Dieu seul (Rom. 8, 20, 21 ; És. 55, 12, 13). Ses « soupirs » actuels feront place à un plein épanouissement. Oui, à sa manière, elle racontera la gloire de Dieu et sa voix sera entendue (Ps. 19, 1-3). Elle exaltera à la fois son Créateur et son Libérateur, Celui qui l’a faite et Celui qui aura permis par Sa croix le « rétablissement de toutes choses » (Act. 3, 21). — Le verset 12 nous rappelle la belle réponse de Moïse au Pharaon : « Nous irons avec nos jeunes gens et avec nos vieillards, nous irons avec nos fils et avec nos filles,… car nous avons à célébrer une fête à l’Éternel » (Ex. 10, 9). Et le verset 14 nous montre la place que, dans le monde à venir, Dieu donnera à Israël, ce peuple qui est « près de Lui ».