Psaumes 149 et 150

[Chaque jour les Écritures, année 5, 28 février]

Nous sommes parvenus à la conclusion des Psaumes, ce « livre de l’épreuve » dont la dernière page ne sera tournée qu’à la fin de notre séjour terrestre. Et nous constatons que toutes les souffrances qui y sont décrites ont abouti à ce résultat final : la louange de Dieu par tout ce qui respire. Puisse-t-il en être ainsi de chacune de nos épreuves : qu’elle soit trouvée « tourner à louange, et à gloire, et à honneur, dans la révélation de Jésus Christ » (1 Pier. 1, 7). — Le livre des Psaumes a commencé par Dieu bénissant l’homme ; il s’achève par l’homme bénissant Dieu. Nous avons entendu successivement l’alléluia chanté par le résidu sauvé (Ps. 146), par Jérusalem (Ps. 147), et par la création (Ps. 148). Le psaume 149 a pour sujet le cantique nouveau d’Israël et les derniers jugements précédant le règne. Enfin le psaume 150 répond à toutes les questions concernant la louange : qui doit être adoré ; (v. 1), pourquoi (v. 2), comment (v. 3-5), et par qui (v. 6) le culte doit Lui être rendu. — Toutes les expressions diverses de cette louange universelle se fondent en une harmonie parfaite. Car le cantique est unique : il exalte les actes puissants et la grandeur infinie de Celui qui aura alors accompli tous Ses conseils pour Sa propre gloire et pour la bénédiction universelle.