Ecclésiaste 2, 12 à 26

[Chaque jour les Écritures, année 5, 3 avril]

« Quel profit a l’homme de tout son labeur… ? » était la première question posée par le prédicateur (chap. 1, 1). « Aucun profit » a répondu le verset 11. Sur le moment il se tourmente, ses jours sont douleur et son occupation chagrin ; la nuit même il ne se repose pas (v. 22, 23). Et quant à l’avenir, il réalise que rien n’est stable. — Devant ce tableau désespérant (v. 20) que fera l’enfant de Dieu ? Il ne lui est pas défendu d’aimer la vie et de voir d’heureux jours ici-bas. Mais ce ne sera pas en parcourant le monde à la recherche d’un bonheur illusoire. C’est à lui-même qu’il appartient d’en réaliser les conditions : « … qu’il garde sa langue du mal,… qu’il fasse le bien ;… qu’il recherche la paix… » (1 Pier. 3, 10, 11 ; quand nous ne sommes pas heureux, nous accusons si volontiers les autres !). Et d’autre part le travail est nécessaire, mais il faut qu’il soit paisible, accompli pour le Seigneur et non pour servir sa propre ambition (2 Thess. 3, 12 ; Col. 3, 23-25). Chers amis, que chacun de nous s’interroge : Quel est le but de mon travail ? Car les choses n’ont pas du tout le même aspect selon qu’elles sont considérées à la lumière du soleil ou à celle de l’éternité. Seule cette dernière nous révèlera ce qui est vraiment profitable.