Ecclésiaste 3, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 5, 4 avril]

Dieu ordonne « les temps » de toutes Ses créatures. Il a ainsi déterminé la date de notre naissance et celle de tous les événements de notre vie. Comme le psalmiste, le chrétien peut dire avec confiance : Seigneur, « mes temps sont en ta main » (Ps. 31, 15). À tout ce que Lui fait « il n’y a rien à ajouter, ni rien à en retrancher » (v. 14). Il « a fait toute chose belle en son temps » (v. 11) ; la création est sortie parfaite des mains de Dieu. Mais, malgré toutes les merveilles qui sont encore visibles dans la nature, nous ne pouvons plus l’admirer aujourd’hui dans sa splendeur et sa fraîcheur primitives. L’homme l’a souillée et dégradée par sa méchanceté (v. 16) ; il l’a assujettie à la vanité (Rom. 8, 20). Les épines et les ronces lui rappellent sa chute (Gen. 3, 18). De plus, « au milieu du naufrage produit par le péché, l’homme lui-même ne subsiste que comme une triste épave de ses bénédictions passées » (H.R.). Et, finalement, le verset 20 évoque la sentence de Genèse 3, 19 : « Tu es poussière et tu retourneras à la poussière ». Pour chacun échoit « le temps de mourir », plus proche souvent qu’il ne le pense. Ah, cher lecteur, si vous n’êtes pas encore sauvé, sachez qu’il existe aussi un temps pour se convertir et que c’est aujourd’hui.