Ecclésiaste 4, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 5, 5 avril]

Pourquoi l’injustice, les larmes, l’oppression, les conflits dont ce monde est rempli ? On s’efforce de résoudre ces problèmes par des doctrines sociales et économiques, d’y remédier par des conférences internationales. La seule vraie explication n’est jamais donnée parce que l’homme dans son orgueil se refuse à la reconnaître : son état de péché. Le Seigneur est loin d’être indifférent à toutes ces souffrances (Lam. 3, 34-36). Mais Il se sert de la détresse des hommes pour se révéler comme le seul vrai consolateur (2 Cor. 1, 3 ; És. 51, 12). À partir du verset 4, le prédicateur analyse les différentes formes du « mauvais travail qui se fait sous le soleil ». Il conclut chaque fois : vanité, poursuite du vent, ingrate occupation (fin des v. 4, 6, 8, 16). Ses réflexions ont une portée générale ; le monde même en reconnaît souvent la sagesse. Le verset 6 affirme par exemple que le repos d’esprit avec une situation modeste, valent mieux que « les deux mains pleines » et le tourment (voir aussi 1 Tim. 6, 6). Si une association offre humainement bien des avantages et même de l’agrément pour le travail, la marche ou le combat (v. 9-12), la véritable force du chrétien réside toujours dans sa communion personnelle avec le Seigneur.