Ecclésiaste 5, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 5, 6 avril]

Les versets 1 et 2 rappellent ce qui sied à la présence de Dieu. Veillons à ce que notre attitude et notre tenue dans les réunions soient respectueuses et modestes. La crainte de Dieu doit caractériser le fidèle de tous les temps et nous n’avons droit à aucun relâchement sous prétexte que nous sommes aujourd’hui dans la liberté de la grâce. — À partir du verset 10, il est de nouveau question des richesses. « Celui qui aime l’argent n’est point rassasié par l’argent… ». Un avare ressemble à quelqu’un qui essaye de se désaltérer avec de l’eau de mer. Plus il boit, et plus sa soif devient intense. Telle est la tromperie des richesses (Matt. 13, 22). On a l’illusion de se servir de l’argent, et en réalité on en est esclave. De deux choses l’une : ou bien les richesses seront conservées à leurs maîtres pour leur détriment spirituel (v. 13) ; ou elles périssent sans profit pour personne (v. 14 ; Jacq. 5, 3). Enfin tôt ou tard il faudra s’en séparer pour mourir (v. 15). Un linceul n’a pas de poches — a dit quelqu’un. Les trésors accumulés dans certaines sépultures antiques n’ont pas suivi leurs propriétaires dans l’au-delà. — 1 Timothée 6, 17 à 19 règle parfaitement pour le chrétien ce problème de la richesse.