Ecclésiaste 7, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 5, 8 avril]

Le prédicateur a exploré le monde. Qu’a-t-il vu partout ? Vanité, souffrance, désordre et folie. Une question se pose alors pour le sage : Comment doit-il se comporter au milieu de cet état de choses auquel il ne peut rien changer ? Sous forme de sentences qui rappellent le livre des Proverbes, l’Ecclésiaste nous donne maintenant des conseils de sagesse et de prudence. — N’évitons pas la maison de deuil (v. 2-4). Elle nous rappellera notre fragilité et nous donnera plus de sérieux. Voir la peine des autres rendra peut-être notre cœur plus sensible et nous dictera peut-être des paroles de sympathie propres à diriger vers le Seigneur la pensée des affligés. Suivent d’autres recommandations : Ne te hâte pas en ton esprit pour t’irriter. La colère est souvent fille de la précipitation et compagne de la sottise (v. 9). — « Ne dis pas : Comment se fait-il que les jours précédents ont été meilleurs que ceux-ci ? » (v. 10 ; Jug. 6, 13). « Car ne croyons pas qu’il soit plus difficile de suivre le Seigneur aujourd’hui que du temps de nos parents ou de nos grands-parents… Les ressources qu’ils ont trouvées dans sa Parole et dans sa communion sont à notre disposition pour nous conduire dans un monde qui moralement n’a pas changé » (G.A.).