Ecclésiaste 7, 16 à 29

[Chaque jour les Écritures, année 5, 9 avril]

Que signifie la recommandation du verset 16 ? Est-ce que nous risquons d’être trop soigneux dans notre marche ? Certainement pas ! Nous n’aurons jamais une conscience trop délicate. Mais il existe un danger dans lequel tombent souvent les nouveaux convertis. Ils sont excessifs dans leurs attitudes ou leurs paroles ; ils dépassent la mesure de leur foi. En même temps, ils critiquent facilement les autres chrétiens, tout simplement parce qu’ils ne se connaissent pas encore eux-mêmes (Rom. 12, 3). — Le verset 21 nous présente l’autre côté, celui des critiques dont on est soi-même l’objet. Si nous avons l’approbation du Seigneur, nous ne devons pas les prendre à cœur. « Qui craint Dieu sort de tout » (v. 18) ; il est enseigné à faire face aux situations les plus dangereuses. Parmi ces pièges, le verset 26 cite « la femme dont le cœur est comme des filets… et dont les mains sont des chaînes ». Celui qui est agréable à Dieu (c’est-à-dire qui Le craint et Lui obéit) peut compter qu’il sera gardé et échappera, « mais celui qui pèche sera pris par elle ». Deux histoires opposées illustrent cet avertissement : celle de Joseph (Gen. 39, 7…) et celle, tragique, de Samson enlacé par Delila (Jug. 16, 4…). Jeunes chrétiens, méditons bien ces deux exemples !