Ecclésiaste 8, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 5, 10 avril]

« Pour toute chose il y a un temps et un jugement » (v. 6). Lorsqu’un candidat passe un examen, deux jours sont importants : celui des épreuves puis celui des résultats. Le « temps » que Dieu alloue à chacun sur la terre correspond au premier de ces jours ; mais celui du jugement suivra inévitablement. Le pécheur dans son inconscience profite de ce que « la sentence contre les mauvaises œuvres ne s’exécute pas immédiatement » (à cause de la patience de Dieu) pour abonder dans le mal (v. 11)… et dans la misère (v. 6). « L’homme ne connaît pas son temps » (chap. 9, 12 ; Jér. 8, 6, 7), ni « ce qui adviendra » (v. 7), tandis que le sage, enseigné par Dieu, discerne toutes choses (v. 1 ; 1 Cor. 2, 15, 16). Comme à Paul, la pensée du tribunal de Christ lui donne de la crainte. Réalisant le sérieux du temps actuel, la solennité du jugement (v. 5), il s’applique avec ardeur à être agréable au Seigneur (2 Cor. 5, 9-11). Le prédicateur n’a pas comme nous de révélation au sujet de l’avenir. Il connaît néanmoins l’importance de cette crainte de Dieu et affirme que « tout ira bien pour ceux qui craignent Dieu ». Ils rencontreront peut-être la persécution, mais nul n’a le pouvoir d’emprisonner leur esprit (v. 8, 9). Rien ne pourra les séparer de l’amour du Christ (Rom. 8, 35).