Ecclésiaste 9, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 5, 11 avril]

« Tout arrive également à tous… » déclare le verset 2. Dans la vie de chacun, Dieu permet une succession d’événements — que nous appelons, suivant le cas, heureux ou malheureux — afin de voir si l’un d’eux fera se tourner vers Lui le cœur de Sa créature. Par ailleurs le Seigneur n’a jamais promis que les épreuves seraient épargnées au croyant après sa conversion. Mais les diverses circonstances de la vie, qu’elles affectent notre santé, notre travail ou notre famille, sont l’occasion de montrer en quoi la foi chrétienne change notre manière de les traverser. Après un échec à un examen par exemple, où le jeune inconverti parlera de malchance ou d’injustice, l’enfant de Dieu, lui, reconnaîtra la main sûre et sage de son Père céleste. « La course n’est pas aux agiles, ni la bataille aux hommes forts » (v. 11 ; comp. Rom. 9, 16). C’est l’homme de Dieu qui les gagne. 2 Timothée 4, 7 nous présente un pauvre vieillard prisonnier qui avait achevé la course et combattu le bon combat. — La parabole de l’homme pauvre et sage (v. 13-15) porte nos regards sur Jésus. Il nous a délivrés de notre puissant Ennemi (comp. Héb. 2, 14, 15). Ne soyons pas maintenant ingrats ni oublieux comme les habitants de la petite ville, et écoutons Ses paroles (v. 15, 16 ; 1 Cor. 11, 24).